mardi 12 mai 2009

Les étudiants de la première année du Cesti à l’Adie : ambiance d’une visite

Mercredi 06 mars, il est 15heures 05 minutes au Cesti. Monsieur Mamadou NDIAYE descend des escaliers. « On peut partir si vous êtes prêts », demande t-il. « « Oui » répondent les étudiants présents dans le hall. Khadidiatou SAKHO appelle les filles qui se trouvaient dans la salle. 15 heures 10 minutes, le chauffeur ouvre la porte du bus de l’école et chacun prend une place. A l’intérieur, l’ambiance est bon enfant. Mamadou Dian BARRY donne le ton. « Merci à tous ceux qui ont voté pour Lamine TOURE pour la délégation de l’école », dit-il dans un air de plaisanterie. Pendant ce temps, certaines filles peu préoccupées par les blagues de BARRY refont le maquillage. Avant de quitter l’école Mr. NDIAYE rappelle quelques directives. « Vous êtes des représentants du Cesti. Donc, pas comportement qui ternirait l’image de l’institut une fois à l’Agence De l’Informatique de l’Etat », recommande t-il. Après cela, une voix s’élève, celle de Bintou ATHIE. « D.J! De la musique », réclame t-elle. Et sa demande est satisfaite par le chauffeur qui égaye l’ambiance par un son de Titi. Toutefois, le départ est retardé. Awa NDIAYE manque à l’appel. Khadidiatou SAKHO lui donne un coup de fil. « Elle est à l’entrée du Cesti », dit-elle. Quelques minutes après, Awa NDIAYE arrive et le bus prend la direction de la corniche pour éviter les embouteillages. La traversée du tunnel de Soumbédioune ne laisse personne indifférente. La joie se lisait sur tous les visages surtout ceux qui n’ont jamais traversé un tunnel à l’image de Mabinty Soumah qui ne pouvait pas se retenir.
15heures 34minutes, nous voici devant la porte du bâtiment qui héberge l’Agence De l’Informatique de l’Etat. L’entrée n’est pas automatique. Les étudiants ont dû poireauter quelques minutes avant d’y accéder. Une plaque sur laquelle est inscrite la date de l’inauguration de l’Adie nous accueille et nous indique la direction à prendre. Juste devant la porte principale, un gendarme en faction s’attèle à son travail. Une boîte biométrique est implantée à l’entrée pour montrer que les lieux sont sécurisés. La délégation est introduite dans la salle de conférence bien équipée. Un poste téléviseur y est installé accompagné d’un vidéo projecteur et une sorte de caméra de surveillance. Un monsieur, chemise noire assortie d’un pantalon de la même couleur et une cravate grise nous installe. Les va et vient sont incessants avant le démarrage de l’exposé.
15heures 48minutes, Cheikhou LY prend la parole pour souhaiter la bienvenue aux étudiants. Le chargé des relations extérieures et de la communication de l’Adie présente par ailleurs un exposé détaillé de la structure, axé sur le e-gouvernement et le e-citoyen. Avec un verbe facile et un français compréhensif, Cheikhou LY a parcouru de fond en comble les réalisations et les projets de l’Adie. Il annonce même le lancement du projet Safi. Là, tous les étudiants se tournent vers Safiétou DOUMBIA pour la taquiner. Après Mr. LY, le Dr. Mouhamadou LO prend le relais. Le conseiller juridique de l’Adie est revenu sur l’environnement juridique et institutionnel de l’Agence. Après son exposé, bonjour les questions. Mr. LO a répondu de manière exhaustive même si il était pressé car dit-il, il avait réunion. Après presqu’une heure et demie d’exposé, zoom maintenant sur la salle de l’exploitation. Deux écrans de supervision sont placardés sur le mur. Le technicien Doudou NDIAYE commence les explications. Difficile pour un profane de décoder son message. Tous les étudiants se perdent dans ses commentaires. « Bretelle, fibres optiques nœud, g.bits, v. liane » étaient ces maîtres mots. Il a fallu l’intervention d’Abdallah DIALLO et de Cheikhou LY pour pouvoir comprendre un peu le cheminement du réseau. Nous quittons cette salle pour nous diriger vers la salle qui abrite le réseau et le serveur. Ici, le bruit assourdissant des grosses machines nous accueille. Doudou NDIAYE emmitouflé dans son ensemble de costume gris sombre, reprend les explications cette fois-ci plus compréhensives. Selon lui, le projet de télémédecine entre l’hôpital de Fann et de Saint-Louis est logé dans cette salle de serveur de même que le réseau de la Primature ainsi que celui des ministères. Vers les coups de 17heures 52minutes la visite se termine. Les étudiants prennent congé des locaux de l’Adie accompagnés des responsables de l’Agence. Ainsi, les étudiants de la première année du Cesti ont une idée plus large de l’Agence De l’Informatique de l’Etat. Le retour comme à l’aller, l’ambiance est au bon enfant.

lundi 27 avril 2009

Le temple du savoir transformé en arène de lutte en une après-midi



Il est 16 heures en ce vendredi 24 avril 2009. Des groupes d’étudiants et habitants des quartiers environnants Fas, Gueule-Tapée convergent vers le stade de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où va se dérouler un tournoi de combat de lutte. Petit à petit le stade dénommé « stade de France » commence à refuser du monde. A l’entrée de la tribune, deux tables ont été installées. Deux hommes, casquette bien vissée s’inscrivent les « étudiants lutteurs ». D’un côté, les batteurs de tam-tam mettent de l’ambiance dans un rythme purement sérère et les haut-parleurs distillent en sourdine de la musique de la cantatrice Yandé Codou SENE. De l’autre, les organisateurs mettent les bouchés double pour les derniers réglages. A l’intérieur du terrain, l’enceinte est délimitée par des sacs de sables et deux projecteurs y sont braqués. 16 heures 30minute plus de place dans le stade, même les vendeurs de « seddo » et de cacahuétes sont au rendez vous. « Nous ne pouvons pas manqué cette manifestation. Il y a du monde et nous pouvons faire de belles affaires » argue Moussa GAYE, vendeur de « seddo » assis devant sa table et deux portales à la main. A quelques heures du démarrage, les étudiants retardataires arrivent et assaillent le monsieur chargé des inscriptions. « C’est fini nous étions là depuis 15 heures » annonce t-il dans un ton ferme. « Non grand, il faut ajouter nos noms sur la listes .Nous étions en cours » justifie un étudiant. Soudain, un autre arrive, bien habillé : chemise blanche assortie d’un pantalon bleu et une cravate bleu « Mitterrand ». « Pas de dérogation » demande t-il. « Vous, les étudiants, vous êtes des perturbateurs » lance le docteur assis à côté de sa boîte de pharmacie. « Ardo (le médecin du Comité de gestion de lutte sénégalaise), vous aussi » plaisante l’étudiant. Et tout le monde s’est mis à rire. Il est 17 heures. C’est véritable spectacle culturel qui commence. Les étudiants lutteurs démarrent les intimidations entre eux au rythme des « sabars ». Un étudiant lutteur, corne sur la bouche, une chéchia rouge avec des cauris apparaît dans l’enceinte. « Il ressemble à Paul Maurice »fait remarquer un spectateur. Il se fait arroser d’eau par son accompagnateur transformé en marabout de circonstance. De l’autre côté du stade, d’autres étudiants lutteurs, torse nu et jambes entourés de gris-gris font de même. Tout d’un coup, le stade retient son souffle. Des applaudissements fusèrent. C’est l’entrée de Hélène. « Le totem de l’Université » soutient un organisateur. Hélène fait vibrer le stade et met les spectateurs dans une ambiance de délire. Elle fredonne l’hymne phare des étudiants. « Nous disons non, nous disons non, camarade élèves, camarade étudiants. Il est temps, disons non, nous disons» chante t-elle accompagnée par les batteurs de tam-tam qui se perdent parfois dans leur gamme. « Vous êtes mes amis » se glorifie t-elle. « Que mes fans se lèvent » ordonne l’amie des étudiants. Le public composé en majorité d’étudiants adhère à sa cause et lui accorde la faveur. Il se met debout accompagné d’un tonnerre d’applaudissements scandant « Hélène, Hélène ». Le spectacle connaît ainsi, son apothéose. Hélène finira son show dans les tribunes demandant de l’argent son sport favoris. Pendant ce temps, les griottes poussent les lutteurs à se surpasser en chantant et le maître de cérémonie qui rappelle les Ipo Ngary et Iba Ndiaye Niokhobaye harangue la foule dans ses envolées lyriques. Vers les coups de 21 heures, le spectacle prend fin et les chutes sont spectaculaires les unes que les autres. Les Yékini, Baboye, le tigre de Fas en herbe ont gratifié le public venu nombreux d’une véritable ambiance festive, digne d’un grand combat de lutte.

samedi 18 avril 2009

Pa Seydou, un vendeur d’eau rompu à la tâche



Assis sous son parasol, les jambes en tailleur, entouré de ses nombreux bagages, le vieux Seydou attend désespérément l’arrivée d’une cliente. Après le stade Iba Mar DIOP, l’Ambassade de la Mauritanie, marché Kermél, ce sexagénaire a élu, aujourd’hui, domicile à la médina rue 15X4 depuis sept ans. Marié et père de deux enfants, Pa Seydou vit dans une habitation de fortune à coté de son « robinet ». « Je vis ici avec ma femme et mon fils. J’en avais deux mais l’autre est décédé. Oumar est, aujourd’hui, vendeur de journaux et il est mon seul espoir» confie le vieux dans un accent bien toucouleur. Ses difficultés proviennent malheureusement des clientes qui prêtent de l’eau et refusent parfois de payer. « Je cours derrière elles pour entre dans mes fonds et pourtant ce ne sont que des miettes » soutient-il avec amertume. Dés fois il lui arrive d’offrir gratuitement de l’eau s’il sent que la cliente est dans le besoin. « Si une personne vient me demander de l’eau pour des ablutions ou pour boire ou pour autre chose, je l’’offre gratuitement » souligne cet ancien vendeur de lait caillé reconverti en vendeur d’eau. Pa Seydou avoue par ailleurs qu’il gagne paisiblement sa vie et il n’envie personne. « J’ai choisi ce métier pour servir mes semblables » argue-il.

dimanche 12 avril 2009

Université Gaston BERGER de Saint-Louis : des étudiants pas du tout comme les autres.


Groupuscule, secte ou mouvement, Gas défraie la chronique à l’Université Gaston BERGER de Saint-Louis. Ses membres, tous étudiants sont liés par des codes, croyances non conventionnelles. Pour trouver une dénomination à leur communauté, ils n’ont pas cherché loin : c’est Gas comme GASTON le diminutif du parrain de l’Université de Saint-Louis. Selon le président, Alioune SENGHOR : « le mouvement Gas est une république et au lieu de délégué de jets (démembrement du village équivalent de pavillon), nous avons un vice président et des ministres ». En effet, les membres de Gas ont une façon particulière de lutter contre le stress. Les « gassiens » organisent tous les mercredis et samedis une séance appelée cinq minutes de folie. « C’est pour décompresser » argue le président qui ajoute que « cette séance est organisée au niveau du 3ème palier ». «Il y a des batteurs de tam-tam, des crieurs spécialisés et le ton est donné » renchérit-il. Gas est aussi un espace de dialogue et d’écoute pour ses membres. Chacun exprime librement ses opinions. En fait, une sorte de tribune d’échange, « ici ce n’est pas dire ce qu’on pense mais ce dont on sait quelque chose » précise le vice président, Bamba NDIAYE. Le mouvement Gas a, en outre, son propre langage, que seul les initiés comprennent et utilisent. Un vocabulaire inaccessible aux profanes. « Si on rencontre une fille pas du tout belle dans le campus, on dira que celle là c’est une voleuse ; s’il s’agit d’une fille moyenne on la nommera civile et si c’est une « bombe », là on dira que c’est une procureure » narre un membre du groupe. Cependant, le mouvement Gas fait l’objet de sarcasmes de la part des autres étudiants de l’Ugb. D’ailleurs, certains ne sont pas tendre avec eux. Selon certains étudiants, Gas signifie : « Groupement des Animaux de Sanar (village qui abrite l’Université) ». Mais les membres de Gas n’en ont cure. «Les étudiants ne comprennent pas et disent que nous sommes des cons. Toutefois, nous leurs disons que nous sommes cons et nous sommes fière de l’être » peste le Secrétaire général. Et les « gassiens » n’ont pas la langue dans leur poche. Ils répliquent en ces termes : « dans la forêt c’est-à-dire à Sanar, j’ai vu un singe qui s’appelle étudiant. Il me regardait c’est-à-dire mingui may xool, hahahaaaa…dama ré beug dé ».

vendredi 3 avril 2009

A la découverte des femmes gendarmes


Elles sont 50 jeunes filles âgées entre 18 et 20 ans à intégrer la gendarmerie , une première dans l'histoire des hommes en bleu. La formation dure deux ans et seul le sport les diffère des hommes. Selon le lieutenant Cheikh DIOUF "Sur l plan de la formation c sont les même modules. C'est seulement au niveau du sport qu'il y a différence. Là où on demande à un homme de faire 30 minutes pour huit kilomètres, on demanderaaux jeunes filles d'en faire 35 minutes. Donc, c'est e seul critère qui change". En effet, "une fois le diplôme d'aptitude technique premier et deuxième degré en poche ces jeunes files seront affectées aux différents services de la gendarmerie" poursuit le lieutenant. En outre, "les filles les plus remarquable physiquement seront orientées dans les unités d'interventions selon l'option du commandement c'est-à-dire l'état major" a-t-il ajouté. Toutefois le commandant d la compagnie des élèves sous-officiers féminin se souvient des premiers jours. Selon lui: " certaines filles avaient craqué mais, après elles ont su que c'est le prix à payer pour devenir gendarme et depuis l'ambiance est bon enfant" .

Ces jeunes filles sont conscientes de la mission qui les attend à la sortie. Et elles sont prêtes disent-ellles à servir la patrie avec dévouement...(à suivre)

lundi 30 mars 2009

Des lois venues à son heure

Les progrès scientifiques et techniques sont très avancés en ce troisième millénaire et les applications sont diverses dans la société. En effet, dans un contexte d’unification du monde en un lieu de communication, les Technologies de l’Information et de la Communication offrent de larges possibilités dans la vie des hommes par l’universalisation des réseaux de communication (Internet), la transformation et le stockage des données qui deviennent de plus en plus performant et la numérisation de plus en plus poussée. En outre, de nouveaux concepts et de nouvelles données devraient nous faire réfléchir : le media-worker qui remplace le journaliste, la cyberguerre ou guerre des réseaux, la cybercriminalité, la pornographie, la pédophilie,le blanchiment d’argent et la lisibilité des informations numériques portent atteinte à la vie privée. Pour toutes ces raisons, les Technologies de l’Information et de la Communication nécessitent la création d’une réglementation et d’un environnement juridique pour éviter les conflits entre les Droit de l’Homme et la Morale. C’est pourquoi le Sénégal s’est enfin doté des lois sur la société de l’information en 2008. Des lois « au bénéfice de la communauté » selon l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE).Ces lois sont au nombre de cinq (Cf. www.adie.sn). Elles sont venues en son heure pour protéger les données personnelles des citoyens. Ce moratoire pour l’application des Technologie de l’Information et de la Communication est un pas en avant et permettra de sécuriser les données personnelles des honnêtes gens. Seulement, des telles règles risquent d’avoir une portée limitée s’il n’existe pas de lois pour vérifier leur application à l’échelle planétaire. Cependant peut-on stopper les progrès au nom d’un idéal social ou moral ?

lundi 16 mars 2009

impréssion

C'est un plaisir pour moi de créer ce blog. Un moyen de m'exprimer librement mais tout en respectant les règles de l'éthique et de la déonthologie. C'est parti pour de bon...