dimanche 12 avril 2009

Université Gaston BERGER de Saint-Louis : des étudiants pas du tout comme les autres.


Groupuscule, secte ou mouvement, Gas défraie la chronique à l’Université Gaston BERGER de Saint-Louis. Ses membres, tous étudiants sont liés par des codes, croyances non conventionnelles. Pour trouver une dénomination à leur communauté, ils n’ont pas cherché loin : c’est Gas comme GASTON le diminutif du parrain de l’Université de Saint-Louis. Selon le président, Alioune SENGHOR : « le mouvement Gas est une république et au lieu de délégué de jets (démembrement du village équivalent de pavillon), nous avons un vice président et des ministres ». En effet, les membres de Gas ont une façon particulière de lutter contre le stress. Les « gassiens » organisent tous les mercredis et samedis une séance appelée cinq minutes de folie. « C’est pour décompresser » argue le président qui ajoute que « cette séance est organisée au niveau du 3ème palier ». «Il y a des batteurs de tam-tam, des crieurs spécialisés et le ton est donné » renchérit-il. Gas est aussi un espace de dialogue et d’écoute pour ses membres. Chacun exprime librement ses opinions. En fait, une sorte de tribune d’échange, « ici ce n’est pas dire ce qu’on pense mais ce dont on sait quelque chose » précise le vice président, Bamba NDIAYE. Le mouvement Gas a, en outre, son propre langage, que seul les initiés comprennent et utilisent. Un vocabulaire inaccessible aux profanes. « Si on rencontre une fille pas du tout belle dans le campus, on dira que celle là c’est une voleuse ; s’il s’agit d’une fille moyenne on la nommera civile et si c’est une « bombe », là on dira que c’est une procureure » narre un membre du groupe. Cependant, le mouvement Gas fait l’objet de sarcasmes de la part des autres étudiants de l’Ugb. D’ailleurs, certains ne sont pas tendre avec eux. Selon certains étudiants, Gas signifie : « Groupement des Animaux de Sanar (village qui abrite l’Université) ». Mais les membres de Gas n’en ont cure. «Les étudiants ne comprennent pas et disent que nous sommes des cons. Toutefois, nous leurs disons que nous sommes cons et nous sommes fière de l’être » peste le Secrétaire général. Et les « gassiens » n’ont pas la langue dans leur poche. Ils répliquent en ces termes : « dans la forêt c’est-à-dire à Sanar, j’ai vu un singe qui s’appelle étudiant. Il me regardait c’est-à-dire mingui may xool, hahahaaaa…dama ré beug dé ».

3 commentaires:

  1. il ne sont vraiment pas comme les autres

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  2. lol!! ,orte de rire! ils sont vraiment drole ces gassiens... dommage qu'ils soient loin de moi sinon j'allais intégrer pck j'aime bien faire les folies comme eux!! c coool! no stresss

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